Élisabeth Badinter, la célèbre « féministe » actionnaire de l’agence de publicité Publicis (et on sait tous que la publicité n’est ni machiste ni manipulatrice…), tout en n’étant pas gymnaste elle-même, réussit à faire le grand-écart avec une étonnante facilité.
D’abord, au nom de la liberté des femmes, elle est pour la prostitution (lien), pour la GPA (lien) et pour la publicité (lien).
Mais ensuite, au nom de la liberté des femmes, elle est contre la burqa (lien et lien) et contre le voile (lien) qu’elle considère comme une insulte à la liberté des femmes et à la démocratie (lien). Et cela tout en travaillant pour redorer l’image de l’Arabie Saoudite (pays pas franchement en pointe question droits des femmes) (lien).
Ainsi, une femme « libre » peut louer les services de son corps mais pas le couvrir d’un bout de tissu. La libération des femmes c’est la prostitution, la location de l’utérus et la marchandisation du corps dans la publicité (capitalisme oblige) alors que couvrir ce corps et ne pas l’exposer à la marchandisation revient à être une esclave dénuée d’esprit critique et de libre arbitre. En gros, pour les femmes, il vaut mieux être au service du capitalisme plutôt que d’être au service (soi-disant) de l’islam radical.
Actionnaire de Publicis et fan (à peine voilée) de Marine Le Pen (lien – dernière question où elle montre qu’elle ne connaît rien à la laïcité car celle-ci n’est pas un combat contre l’islam mais la neutralité de l’État en matière de croyances et la liberté de chaque citoyen de vivre une option spirituelle choisie), je vous présente Élisabeth Badinter.