L214 et ses propos très ambigus sur la zoophilie

L’association L214 ne semble pas voir de problème à la zoophilie (si la relation sexuelle est sans violence…) : lien 1 et lien 2. J’ai rapidement écrit pourquoi je m’y opposais sans exception : lien 3.

L’association L214 a tort sur un double plan. D’abord, sur le plan légal, car la zoophilie est interdite par la loi française car elle est considérée comme un abus en soi : lien 4. Ensuite, sur un plan moral car vu le pouvoir de domination des humains sur les autres animaux, rien ne peut assurer que les relations sexuelles inter-espèces pourraient être bénéfiques aux animaux.

Je considère qu’il est absolument inadmissible, immoral (domination) et complètement irresponsable d’avoir des propos aussi ambigus, surtout quand on prétend défendre les animaux.

Je vous invite donc à exprimer votre opposition pour que cette association cesse de se rabaisser et surtout de présenter un risque pour les animaux qu’elle est censée protéger et pour qu’elle s’exprime publiquement sur le sujet – en revoyant bien sûr sa position – .

Comment agir :

1. Signez la pétition : lien 5.

2. Écrivez à L214 : lien 6.

3. Postez un message sur leur page Facebook : lien 7.

4. Éventuellement (si leur réponse n’est pas satisfaisante) cessez de les soutenir financièrement.

La lutte pour les droits des animaux passe par le respect total de leur intégrité physique. Les animaux ne sont pas là pour satisfaire nos désirs sexuels.

La gauche vote généralement pour les animaux, la droite généralement contre

La loi du 16 juillet 2013 (lien) prévoit 7 ans de prison et de 150 000 euros d’amende pour « destruction, tentative de destruction ou trafics d’espèces protégées en bande organisée ». Cette loi a été votée par le groupe socialiste et par le groupe écologiste (lien). Le groupe UMP s’est abstenu et les représentants du FDG ou du FN ne sont pas mentionnés. Conclusion ? Ce texte protège les animaux en durcissant les peines. Ce texte a été voté par la gauche, il n’a pas été voté par la droite. Même si on ne peut réduire l’ensemble à cette loi, c’est grâce à la gauche que ces peines voient le jour. La politique peut servir aux animaux. Surtout si elle est de gauche. Bien-sûr, chacun peut s’amuser à voir comment votent les députés. Il sera forcé de remarquer que les lois les plus respectueuses de l’environnement ou des animaux ne sont pas votées par la droite ou l’extrême-droite. C’est un fait. Moi je dis que la cause animale ne peut être que de gauche si tant est que la gauche, dans ce pays, soit généralement progressiste et la droite conservatrice. On peut analyser la chose autrement : regardons comment votent les catégories, par exemple les chasseurs. Ici (lien) on voit qu’ils sont pour Marine Le Pen à 25 % mais à 3% pour Eva Joly. Si on part du principe que les gens connaissent un peu, tout de moins, les opinions des candidats et si on suppose que les chasseurs, en tant que chasseurs, sont intéressés par des lois qui leur sont avantageuses, on comprend pourquoi ce ne sont pas les écologistes qui sont en tête.

Un autre lien pour finir : ici. La politique peut servir. Mais pas n’importe laquelle. Si vous votez, votez bien.

Pour qui voter ?

Vous avez décidé d’aller voter car vous croyez que cet acte peut changer la vie de la société. Je pars du principe que vous avez raison et je fais une liste qui pourra aider certains à se décider. Ces critères sont au-delà de toute idéologie, ce sont des critères de bon sens que n’importe quel(le) candidat(e) devrait appliquer, quel que soit leur programme politique. Alors, pour qui voter ?

1. Pour la personne la plus cohérente

C’est peut-être la qualité la plus importante. Quoi de plus ridicule qu’une femme ou un homme politique qui n’applique dans sa vie presque rien de ce qu’elle ou de ce qu’il dit ? Des candidats riches qui affirment vouloir combattre la pauvreté ? Des candidats qui ont plusieurs mandats cumulés qui prétendent combattre le cumul des mandats ? Des candidats vivant dans le luxe qui prétendent être là pour le peuple ? Celui qui n’applique pas dans sa vie les principes qu’il veut que le peuple applique, celui qui dit une chose et vit le contraire, n’est pas digne de confiance.

2. Pour la personne qui milite auprès du peuple

Comment prétendre vouloir le bien du peuple quand on ne le côtoie jamais (sauf au moment des visites furtives et électorales dans des usines ou des écoles) et quand on ne le soutient jamais sur le terrain, dans le froid, la chaleur, la pluie et le vent ? Affirmer comprendre le peuple ne suffit pas.

3. Pour la personne qui est proche du peuple

Quel(le) candidat(e) promet une sorte de « portes ouvertes » au peuple ? Combien de difficultés doit surmonter un citoyen pour voir, face à face, le représentant qu’il a mis en place lui-même, représentant qui devrait être au service de tous les citoyens ? Quel(le) candidat(e) promet de recevoir les citoyens ? Combien de candidats ont des amis parmi le peuple ? Combien dînent avec des gens du peuple, combien vont en vacances avec eux et aux mêmes endroits ? Sans côtoyer les gens, comment font-ils pour les connaître, grâce aux statistiques ? Les citoyens ne sont pas des chiffres…

4. Pour la personne qui œuvre pour le bien commun

Quel(le) candidat(e) propose des réformes dans l’intérêt du plus grand nombre de citoyens ? Quand on se fait le représentant d’une partie de la population, celle qui vote pour nous, nous ratons notre rôle qui est d’assurer un mieux être pour tous.

5. Pour la personne qui a un profond respect pour tous

Le respect des autres est simple à déceler… Le langage, les regards, les gestes, les mimiques… Qui montre du mépris, de la condescendance, du refus ? Un représentant du peuple doit respecter tous ceux qui l’ont élu mais surtout ceux qui ne l’ont pas élu.

6. Pour la personne qui ne veut pas le pouvoir

Cela peut paraître paradoxal, mais il ne faut jamais avoir confiance en quelqu’un qui veut le pouvoir. Celui qui veut le pouvoir, vit pour cela et en est aveuglé. Et surtout, veut le garder. Alors qu’un vrai représentant du peuple est contre le pouvoir, ou bien il ne le veut que pour le rendre à ceux qui doivent le détenir, les citoyens.

7. Pour la personne qui ne dit pas « Je » mais « Nous » et surtout « Vous »

Trop parler à la première personne ne présage rien de bon en politique. On finit ainsi par oublier les autres, leurs envies, leurs besoins et on leur impose notre vision.

8. Pour la personne qui ne calque pas ses idées sur l’opinion publique

Cela peut paraître contradictoire avec le fait d’être à l’écoute du peuple, mais en réalité il s’agit d’être intègre et de croire profondément en ce que nous disons. Changer, oui, quand nous nous rendons compte que nous nous sommes trompé, mais osciller non, suivre la mode, non.

9. Pour la personne qui n’a pas de conseillers en communication

Ces conseillers apprennent aux candidats comment marcher, comment se tenir, comment parler, quels gestes faire, comment s’habiller, comment regarder… D’autres, leur écrivent les discours, et dictent ainsi leurs pensées. Ainsi, nous ne savons plus à qui nous avons affaire. Nous avons devant nous des acteurs, plus ou moins bons, et c’est sur ce critère que nous leur offrons notre confiance.