« La parité, ça fait un peu partouze straight. Dix-sept femmes pour dix-sept hommes. Un homme par femme. Et donc une femme par homme. Du coup, personne ne se retrouve sans personne. Il était déjà comme ça à l’Ena, François Hollande : bon camarade. Avant, les épouses de ministres étaient tranquilles : il n’y avait presque que des hommes dans le gouvernement. Maintenant, elles ont du souci à se faire, surtout avec les canons dont s’est entouré Jean-Marc Ayrault [..] »
Bah oui, nous sommes dans la société de la vitesse et Monsieur a voulu, dans l’analyse, être plus rapide que les autres. Il a plutôt bien réussi, mais, dans sa grande vitesse, il est aussi passé trop vite sur la profondeur, qu’il a d’ailleurs renversée. Nul besoin d’être profond quand on veut juste faire du buzz, me direz-vous. Mais là où Monsieur est moins performant c’est sur la perception de la réalité car il juge encore la compétence sur un critère sexuel ; et là où Monsieur est bien en retard c’est sur l’évolution des droits des femmes (en même temps, on peut le comprendre, il doit se sentir un peu seul car une femme libre n’accepterait pas de partager sa vie avec lui) ; et là où Monsieur est jaloux c’est sur le fait que « même » une femme (voire plusieurs) ait réussi à aller plus loin qu’il ne serait allé en plusieurs vies, si le karma existait ; pourtant, Monsieur a raison sur un point : ces femmes sont belles, c’est d’ailleurs pour cela, que, plein de rage, il s’en prend à elles : elles le fascinent et lui font peur en même temps ; il leur en veut de ne lui accorder aucune attention ; pourtant, lui aussi possède (probablement) l’organe masculin nécessaire pour être Ministre ; mais, la vie étant ainsi faite, ce seront les 17 autres organes qui, d’après sa paranoïa lubrique, recevront les faveurs des belles.
Allons, Monsieur, ne soyez pas triste, il y aura bien un(e) pigiste en manque d’idole qui, dans son désespoir, laissera tomber ses yeux sur vous.
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Je choisis de ne pas nommer les personnes qui tiennent ces propos, tout simplement pour éviter de leur faire de la publicité.