Assujettir les animaux est devenu un caprice

Pas sûr que l’exploitation et le meurtre des animaux aient été si nécessaires par le passé. Mais ils sont un fait historique. Et encore plus aujourd’hui où l’on exploite et tue des centaines de milliards (oui, milliards !) d’animaux nonhumains par an. Dans la majorité des cas sans absolument aucune nécessité. Nous le faisons juste par habitude, par goût, par plaisir. Est-ce raisonnable de vouloir la paix dans le monde alors que nous faisons vivre la guerre, la torture et la mort permanentes à tous ces êtres qui ne nous ont rien fait ?

« Si l’exploitation des animaux a permis à l’humanité de progresser, elle est désormais intolérable : nous devons trouver de nouveaux moyens de développement. »

Suite de l’article ici : http://www.liberation.fr/debats/2018/07/24/assujettir-les-animaux-est-devenu-un-caprice_1668554

Bardot, la spéciste d’extrême-droite la plus célèbre de France

Bardot est contre le véganisme (qui est quand même la moindre des choses à faire pour les animaux nonhumains), donc elle revendique le fait d’exploiter et tuer des animaux (c’est ça aussi le lait, les œufs, le fromage… voir ici et ici). Elle trouve que le véganisme (c’est à dire le refus d’exploiter et faire tuer les animaux) est extrême.

Source : http://www.europe1.fr/people/brigitte-bardot-mes-larmes-cest-mon-arme-pour-aller-au-combat-3583490

Ensuite, Bardot est une délinquante multirécidiviste condamnée 5 (cinq) fois par la Justice.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Brigitte_Bardot#Controverses_et_condamnations_judiciaires

C’est donc très problématique de faire d’une spéciste (elle fait exploiter et tuer certains animaux) d’extrême-droite (ses propos à l’égard des étrangers et son amour réitéré à Marine Le Pen) une icône de la cause animale. Certes, elle s’est battue pour certains animaux qu’elle trouve mignons, mais on se demande si c’est pour eux qu’elle s’est battue ou pour elle. La justice exige que TOUS les animaux nonhumains, même ceux que l’on ne trouve pas « mignons », aient le droit de vivre et d’être libres.

Si certaines personnes ont absolument besoin d’une icône (ce qui pose déjà quelques soucis d’indépendance intellectuelle et d’autonomie mais bon), elles peuvent se trouve quelqu’un de plus cohérent et de moins polémique.