« Les enfants ne vivent pas dans le monde des Bisounours. Si on interdit les arènes aux mineurs, pourquoi ne pas aussi leur interdire la boxe, le rugby, et la grand-mère qui crie sur le grand-père affaibli ? » Un pédopsychiatre
Pourquoi ? Oui, effectivement, pourquoi pas… ? Par contre, mon petit, ne faites pas semblant de confondre le rugby et la boxe… Le but du rugby n’est pas de taper son adversaire, celui de la boxe si ! Puis, il y a une autre raison que votre mauvaise foi ne vous permet pas d’accepter : les boxeurs ou les rugbymen ne meurent pas dans le ring ou sur le terrain et en plus choisissent d’y aller. Ce qui n’est pas le cas des taureaux… Si vous êtes pour la violence éducative, vous n’avez qu’à descendre dans l’arène pour faire plaisir aux enfants et en faire de vrais hommes, sans sensibilité aucune. Laissez ceux qui ne peuvent choisir en dehors de tout cela.
D’ailleurs, les pédopsychiatres se font-ils psychanalyser avant de prétendre aider les autres ?
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Je choisis de ne pas nommer les personnes qui tiennent ces propos, tout simplement pour éviter de leur faire de la publicité.
Nous serons présents ce samedi 3 mars à partir de 14h sur la place de la République (librairie Chapitre) à Orléans.
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Arrivés avec du retard, comme de vrais professionnels que nous sommes, nous n’avons pas regretté cet après-midi. Et cela se confirme encore et toujours : les personnes qui viennent nous voir sont souvent assez à l’écart du groupe social majoritaire, que ce soit par leur façon de penser, de vivre, de ressentir… Nous pourrions les appeler des marginaux ou des décalés, toujours dans le bon sens du terme. Car, comme je disais à une jeune femme, c’est elle qui est « normale » dans le sens où refuser de tuer les animaux devrait être la norme et non l’exception. Quelques végétariens dans ces personnes venues nous voir, dont une personne de Nancy qui a pris acte du terme de « véganisme ». A part deux groupes (une famille et deux jeunes femmes) assez réfractaires et fuyants (ils viennent parler mais ne veulent pas reconnaître l’incohérence de leurs propos : « tuer » et « aimer », « exploiter » et « respecter », « sauvegarder les espèces » et « les consommer » et ainsi de suite) les passants venus nous voir ont été plus que réceptifs et d’accord sur le fond : exploiter et tuer les autres espèces animales, alors que nous pouvons largement nous en passer, est une injustice injustifiable.
Quelques photos avec un appareil peu performant : http://www.flickr.com/photos/66366822@N03/sets/72157629508705091/