Manque de diversité – copier cloner
Comment peut-on vivre avec la conscience tranquille en sachant que des milliards d’animaux nous souhaitent la mort ? Comment peut-on concentrer tant de haine sans l’ombre d’un regret ? Comment peut-on encore sourire alors que nous sommes les êtres les plus détestés de cette planète ?
Qu’est-il arrivé à notre sensibilité et à notre sens moral pour considérer comme négligeables les cris de désespoir de tant d’innocents ? Quand des dizaines de milliards d’êtres sont enfermés arbitrairement et condamnés à mort sans procès et sans qu’ils soient coupables d’aucun crime, quand des dizaines de milliards d’individus innocents sont oubliés dans des prisons et dans des bâtiments génocidaires, quand le crime organisé et le génocide perpétuel sont devenus si courants qu’on ne les remarque même plus, qui peut dire qu’il est à l’abri ? Dans un monde pareil, nous sommes tous en danger extrême, nous sommes tous susceptibles de devenir les faibles, ceux qui ne méritent aucune considération, ceux qu’on exploite jusqu’à la mort. De bourreaux nous pouvons devenir des victimes en un clin d’œil. Mais de bourreaux nous pouvons aussi devenir des sauveurs en un clin d’œil. Et nous regagnerons notre dignité. Et les victimes garderons leur vie et leur liberté qu’elles n’auraient jamais du perdre.
Vous avez décidé d’aller voter car vous croyez que cet acte peut changer la vie de la société. Je pars du principe que vous avez raison et je fais une liste qui pourra aider certains à se décider. Ces critères sont au-delà de toute idéologie, ce sont des critères de bon sens que n’importe quel(le) candidat(e) devrait appliquer, quel que soit leur programme politique. Alors, pour qui voter ?
1. Pour la personne la plus cohérente
C’est peut-être la qualité la plus importante. Quoi de plus ridicule qu’une femme ou un homme politique qui n’applique dans sa vie presque rien de ce qu’elle ou de ce qu’il dit ? Des candidats riches qui affirment vouloir combattre la pauvreté ? Des candidats qui ont plusieurs mandats cumulés qui prétendent combattre le cumul des mandats ? Des candidats vivant dans le luxe qui prétendent être là pour le peuple ? Celui qui n’applique pas dans sa vie les principes qu’il veut que le peuple applique, celui qui dit une chose et vit le contraire, n’est pas digne de confiance.
2. Pour la personne qui milite auprès du peuple
Comment prétendre vouloir le bien du peuple quand on ne le côtoie jamais (sauf au moment des visites furtives et électorales dans des usines ou des écoles) et quand on ne le soutient jamais sur le terrain, dans le froid, la chaleur, la pluie et le vent ? Affirmer comprendre le peuple ne suffit pas.
3. Pour la personne qui est proche du peuple
Quel(le) candidat(e) promet une sorte de « portes ouvertes » au peuple ? Combien de difficultés doit surmonter un citoyen pour voir, face à face, le représentant qu’il a mis en place lui-même, représentant qui devrait être au service de tous les citoyens ? Quel(le) candidat(e) promet de recevoir les citoyens ? Combien de candidats ont des amis parmi le peuple ? Combien dînent avec des gens du peuple, combien vont en vacances avec eux et aux mêmes endroits ? Sans côtoyer les gens, comment font-ils pour les connaître, grâce aux statistiques ? Les citoyens ne sont pas des chiffres…
4. Pour la personne qui œuvre pour le bien commun
Quel(le) candidat(e) propose des réformes dans l’intérêt du plus grand nombre de citoyens ? Quand on se fait le représentant d’une partie de la population, celle qui vote pour nous, nous ratons notre rôle qui est d’assurer un mieux être pour tous.
5. Pour la personne qui a un profond respect pour tous
Le respect des autres est simple à déceler… Le langage, les regards, les gestes, les mimiques… Qui montre du mépris, de la condescendance, du refus ? Un représentant du peuple doit respecter tous ceux qui l’ont élu mais surtout ceux qui ne l’ont pas élu.
6. Pour la personne qui ne veut pas le pouvoir
Cela peut paraître paradoxal, mais il ne faut jamais avoir confiance en quelqu’un qui veut le pouvoir. Celui qui veut le pouvoir, vit pour cela et en est aveuglé. Et surtout, veut le garder. Alors qu’un vrai représentant du peuple est contre le pouvoir, ou bien il ne le veut que pour le rendre à ceux qui doivent le détenir, les citoyens.
7. Pour la personne qui ne dit pas « Je » mais « Nous » et surtout « Vous »
Trop parler à la première personne ne présage rien de bon en politique. On finit ainsi par oublier les autres, leurs envies, leurs besoins et on leur impose notre vision.
8. Pour la personne qui ne calque pas ses idées sur l’opinion publique
Cela peut paraître contradictoire avec le fait d’être à l’écoute du peuple, mais en réalité il s’agit d’être intègre et de croire profondément en ce que nous disons. Changer, oui, quand nous nous rendons compte que nous nous sommes trompé, mais osciller non, suivre la mode, non.
9. Pour la personne qui n’a pas de conseillers en communication
Ces conseillers apprennent aux candidats comment marcher, comment se tenir, comment parler, quels gestes faire, comment s’habiller, comment regarder… D’autres, leur écrivent les discours, et dictent ainsi leurs pensées. Ainsi, nous ne savons plus à qui nous avons affaire. Nous avons devant nous des acteurs, plus ou moins bons, et c’est sur ce critère que nous leur offrons notre confiance.
Je viens de voir que Nathalie Kosciusko Morizet est capable d’avoir trois métiers (et pas n’importe lesquels, dans le sens où ils lui prennent du temps) en même temps : maire, députée et porte-parole de Sarkozy. Et du coup je me fais quelques réflexions :
Si ces gens arrêtaient d’avoir trois emplois, il en resteraient plus pour les autres et le taux de chômage baisserait
Comment font-ils pour bien accomplir leurs tâches spécifiques ? Ont-ils des qualités surhumaines ? Ont-ils trouvé un moyen de rallonger les journées ?
Comment font-ils pour être objectifs dans leur travail ? Comment la maire peut-elle défendre la population de sa ville quand celle-ci manifeste contre Sarkozy, son maître ? Comment la députée peut-elle, sans contradiction avec le principe de séparation des pouvoirs, voter la loi en tant que députée et l’appliquer en tant que maire ?
Ont-ils les mêmes idées ou le même comportement dans leurs différents emplois ? Sinon, souffrent-ils de troubles de la personnalité multiple ?
Quand ils pensent à eux-mêmes, ils définissent comment leur emploi ? Quand je demande à un chauffeur qu’est-ce qu’il fait comme travail, il me répond « Chauffeur ». Eux, ils répondent comment ? « Je commence par quoi, par celui où je courbe le plus mon dos ou par celui ou je fais courber celui des autres ? »
Qu’y a-t-il d’écrit sur leur fiche de paye ?
Quand leurs enfants complètent des dossiers d’inscription, cochent-ils plusieurs cases pour les CSP des parents ?
Vous pouvez compléter la liste si vous avez d’autres idées…