Comment peut-on vivre avec la conscience tranquille en sachant que des milliards d’animaux nous souhaitent la mort ? Comment peut-on concentrer tant de haine sans l’ombre d’un regret ? Comment peut-on encore sourire alors que nous sommes les êtres les plus détestés de cette planète ?
Qu’est-il arrivé à notre sensibilité et à notre sens moral pour considérer comme négligeables les cris de désespoir de tant d’innocents ? Quand des dizaines de milliards d’êtres sont enfermés arbitrairement et condamnés à mort sans procès et sans qu’ils soient coupables d’aucun crime, quand des dizaines de milliards d’individus innocents sont oubliés dans des prisons et dans des bâtiments génocidaires, quand le crime organisé et le génocide perpétuel sont devenus si courants qu’on ne les remarque même plus, qui peut dire qu’il est à l’abri ? Dans un monde pareil, nous sommes tous en danger extrême, nous sommes tous susceptibles de devenir les faibles, ceux qui ne méritent aucune considération, ceux qu’on exploite jusqu’à la mort. De bourreaux nous pouvons devenir des victimes en un clin d’œil. Mais de bourreaux nous pouvons aussi devenir des sauveurs en un clin d’œil. Et nous regagnerons notre dignité. Et les victimes garderons leur vie et leur liberté qu’elles n’auraient jamais du perdre.
Au sujet de la conscience : Olivier Clerc « Sommes-nous déjà à moitié cuits ? » -> http://www.olivierclerc.com/dossiers/dossiers.php?id_dossier=20