Stand d’informations le samedi 7 septembre

Très bon après-midi, discussions approfondies (environ 3h au total) avec une dizaine de personnes, très sensibles (jusqu’au larmes des fois) à la cause animale et à la souffrance que nous infligeons aux animaux. Je l’ai dit et redit, mais quelque chose est différent comparé à il y a ne serait-ce qu’un an… Les gens sont beaucoup plus disponibles, beaucoup plus à l’écoute et sensibles à nos arguments. Quelles en sont les raisons ? La médiatisation de la cause animale, certes, doit y être pour beaucoup. Mais nous espérons aussi que le fait d’être présents en ville presque tous les mois depuis environ 3 ans a contribué à ce que les gens s’habituent à l’idée que la cause animale est légitime, à ce qu’ils s’habituent à nous et à nos messages et à ce qu’ils aient confiance. Rien ne vaut une présence ponctuelle et disponible à la discussion. D’ailleurs quelqu’un me disait préférer les petits stands aux grandes manifestations tapageuses et qui, finalement, nous apprennent peu de choses sur le sujet.

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Nous serons présents ce samedi 7 septembre à partir de 14h00 sur la place de la République (devant la librairie Chapitre) à Orléans.

Toutes les manifestations :

http://leurvienenousappartientpas.wordpress.com/agenda/manifestations-mensuelles/2013-2/septembre-20eme-edition/

Stand « Leur vie ne nous appartient pas » et Mouvement végan samedi 7 juillet à Orléans

Nous serons présents ce samedi 7 juillet à partir de 15h30 sur la place de la République (librairie Chapitre) à Orléans.

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Journée plutôt ensoleillée samedi à Orléans place Chapitre. Nos principaux tracts distribués concernaient le cirque d’Ingré (près d’Orléans) où l’on y dénonce des animaux maltraités et enfermés dans des cages toute leur vie pour le plaisir aveugle de quelques humains qui croient qu’un éléphant qui fait le singe est normal et ceux édités par le collectif « Leur vie ne nous appartient pas ».

Plusieurs personnes sont venues discuter. Très bel échange avec des personnes plus ou moins véganes mais assez ouvertes pour nous demander les raisons de notre refus à l’exploitation animale, connaître nos habitudes de vie et nous encourager à continuer. Un peu plus de travail à faire face à des personnes venues nous clamer « leurs » vérités inchangées depuis le moyen âge totalement obsolètes pour nous : selon eux l’animal que l’on tue ne souffre pas. Il suffit de regarder les vidéos des abattoirs pour s’apercevoir que l’animal souffre quand on entend leur cri de terreur, les tentatives de fuite, leurs larmes et que malgré tout ils sont traités avec mépris voir même avec sadisme.

Après un passage assez sombre avec un commerçant peu conciliant, nous avons pu terminer l’action de sensibilisation dans de bonnes conditions et dans la bonne humeur 🙂

par Sandra

Stand 29 octobre 2011 à Orléans

Beaucoup de monde ce jour à Orléans centre mais bien peu de gens qui soient venus discuter. Je relève le passage d’un homme qui, après avoir dit, de manière agressive, « C’est quoi vos conneries là ?! » a commencé à parler de la corrida, dire qu’il était contre et ensuite me parler de son ancien travail dans un abattoir… Il a été licencié car, un jour, il n’a pas pu tuer un porc : « Je n’ai pas pu, il me regardait droit dans les yeux ce connard ! » dit notre homme, les yeux en larmes… Je lui raconte qu’un prisonnier Anglais a un peu vécu la même histoire, racontée dans le texte La vache qui pleure. Un autre homme, professeur de français, a longuement discuté avec nous. Il affirme ne pas être « converti » mais tout porte à croire qu’il en a l’intention. Deux jeunes filles qui font de l’équitation s’interrogent sur le fait de manger de la viande, car, au fond, « les vaches et les porcs… sont pareil que les chevaux ». Un homme qui, raisonnable, a avoué qu’à part le goût, il ne trouve aucune justification au fait de manger de la viande. Un fils d’éleveur qui s’en va bien vite laissant inachevée une discussion prometteuse. Un conseiller agricole fait de même, tout en laissant sa carte de visite. Il y a eu des encouragements et il y a aussi eu des reproches : « Vous feriez mieux de vous battre contre les pédophiles » comme si militer pour les animaux nous faisait cautionner la pédophilie. Mais dans l’ensemble très peu d’intérêt porté à un stand bien visible et à des idées révolutionnaires beaucoup trop de personnes passant sans même regarder, ce qui en dit long sur l’absence presque totale de curiosité intellectuelle dont certains sont victimes (et créateurs)…