Pourquoi être végan

Stand « Leur vie ne nous appartient pas » et Mouvement végan samedi 7 juillet à Orléans

Nous serons présents ce samedi 7 juillet à partir de 15h30 sur la place de la République (librairie Chapitre) à Orléans.

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Journée plutôt ensoleillée samedi à Orléans place Chapitre. Nos principaux tracts distribués concernaient le cirque d’Ingré (près d’Orléans) où l’on y dénonce des animaux maltraités et enfermés dans des cages toute leur vie pour le plaisir aveugle de quelques humains qui croient qu’un éléphant qui fait le singe est normal et ceux édités par le collectif « Leur vie ne nous appartient pas ».

Plusieurs personnes sont venues discuter. Très bel échange avec des personnes plus ou moins véganes mais assez ouvertes pour nous demander les raisons de notre refus à l’exploitation animale, connaître nos habitudes de vie et nous encourager à continuer. Un peu plus de travail à faire face à des personnes venues nous clamer « leurs » vérités inchangées depuis le moyen âge totalement obsolètes pour nous : selon eux l’animal que l’on tue ne souffre pas. Il suffit de regarder les vidéos des abattoirs pour s’apercevoir que l’animal souffre quand on entend leur cri de terreur, les tentatives de fuite, leurs larmes et que malgré tout ils sont traités avec mépris voir même avec sadisme.

Après un passage assez sombre avec un commerçant peu conciliant, nous avons pu terminer l’action de sensibilisation dans de bonnes conditions et dans la bonne humeur 🙂

par Sandra

La cause animale, sensiblerie de pleurnichards ?

On entend souvent dire que s’inquiéter du sort réservé aux animaux c’est de la sensiblerie. Se révolter contre le meurtre de centaines de milliards d’animaux, une simple attitude de faibles qui n’ont pas encore atteint l’âge adulte ou, pour les hommes particulièrement, la virilité. De manière rabaissante (pour les femmes) on dit que ces sentiments sont réservés à la partie féminine de la population, que les vrais hommes s’intéressent à la politique, au foot, à la boxe, à la bière, voire à la pilosité excessive, aux odeurs dérangeantes pour des nez fins, au langage vulgaire, aux derrière des femmes (oui, je sais, on dirait que je décris des machos mais non, non, ce n’est pas vrai) et, plus tard, sans l’avouer, au Viagra. En tout cas, la sensiblerie c’est pour les femmes ou les femmelettes, voilà la vérité. Les durs, les virils, n’ont que faire des animaux. Mais la vérité, si on laisse de côté la peur d’avouer sa sensibilité (qui, pour certains, serait le contraire de la virilité), c’est qu’abuser d’un être plus faible est tout sauf preuve de courage, qu’être insensible à la souffrance de l’autre c’est tout sauf de la virilité, qu’être froid face à l’injustice c’est un manque et non un plus. De même qu’un adulte qui violente un enfant ne fait preuve d’aucun héroïsme, de même un homme qui maltraite un animal est tout sauf un brave.

Si certains continuent à en douter et persistent à croire que frapper un animal les rend forts, je les prie de regarder cette vidéo… Et d’en contacter les protagonistes pour leur exprimer leur point de vue. Mais quelque chose me dit que devant les membres de Rescue Ink, ces femmelettes pleurnichardes, nos héros de la lâcheté feraient moins les fiers.

Le fort protège le faible, sans quoi il agit lâchement.

 

Monde civilisé ? Sans blague !