L’enfer et le paradis

Un guerrier voulut un jour aller dans le monde pour comprendre ce qu’étaient le paradis et l’enfer. Après quelques semaines de recherches infructueuses, il voit un vieil homme en train de méditer sous un arbre. Le guerrier lui dit d’un ton peu aimable : « Vieil homme, apprends moi ce que sont le paradis et l’enfer ! » Mais il reste sans réponse. Il réitère sa demande, d’un ton assez violent : « Eh ! vieux bouseux apprends moi ce que sont le paradis et l’enfer ! » Mais toujours aucune réponse. A ce moment le guerrier est hors de lui, lève le sabre et crie : « Vieux salopard je vais te couper en deux !!! » et juste au moment de baisser le sabre pour tuer le vieux, celui-ci dit calmement: « C’est cela l’enfer. » Ces paroles figent le guerrier qui, peu de temps après, laisse le sabre tomber, se met à genoux, pleure et  implore de toutes ses forces le vieux de le pardonner. A quoi ce dernier répond : « Et cela, c’est le paradis. »

Maintenant, regardez attentivement  la première vidéo et de 2min40 jusqu’à 3min08 pour la deuxième.

 

15 raisons pour ne pas devenir végan

*végan(e) : personne opposée à toute exploitation des animaux dans tous les domaines où ceux-ci servent de matière première ou d’esclaves (alimentation, expérimentation, cirque, corrida, tiercé, habillement etc.)
*véganisme : mouvement qui affirme, principalement, le droit absolu à l’existence et à la liberté de tous les êtres vivants sensibles

1. Vous serez en meilleure santé donc au revoir hôpitaux et au revoir belles infirmières ou beaux infirmiers.

2. Vous ne pourrez plus décharger sur les animaux votre colère due à l’humiliation subie au travail ou ailleurs et vous serez obligé de vous opposer à ceux qui vous humilient et rabaissent.

3. Vous ne ferez plus partie des esclavagistes dominants mais des égalitaires (plus) justes, ce qui peut, en partie, nuire à votre orgueil.

4. Vous perdrez certains «amis» qui n’accepteront sûrement pas que vous fassiez de bonnes actions ni que vous soyez devenu une personne plus juste.

5. Votre famille et votre entourage vous accuseront souvent d’extrémisme pour ne pas vouloir tuer, comme eux, des êtres faibles et innocents. Vous passerez pour le/la terroriste de service, terroriste très très dangereux (dangereuse) car vous laissez, mine de rien, les animaux vivre, ce qui est inacceptable.

6. Vous ne pourrez plus vous acheter des Nike et tout ce qui ressemble à ce symbole de capitalisme maladif et vous serez, d’un coup, devenu «ringard» et «pas cool». Votre image sociale se dégradera sensiblement et indiscutablement. Vous perdrez ainsi l’appréciation de tous ceux qui vous aimaient pour ce que vous étiez.

7. Vous éliminerez beaucoup de produits nocifs de votre corps ce qui vous permettra d’avoir une meilleure santé mais aura pour conséquence l’impossibilité de vous plaindre et de recevoir la compassion de l’entourage (en plus du point 1).

8. Malheureusement, votre meilleure santé fera aussi s’écrouler plein d’organismes d’assurance et provoquera le chômage de centaines de pauvres innocents… Vous ne voulez surtout pas vous rendre responsable de cela, n’est-ce pas ?

9. Vous contribuerez aussi au chômage de tous ceux qui vivent du crime : éleveurs, transporteurs de cadavres, trafiquants d’êtres vivants, bouchers, certains commerciaux et publicitaires, confectionneurs, «scientifiques» tortionnaires, vendeurs de produits de «beauté», travailleurs des cirques, chasseurs et j’en passe… De cela non plus vous ne pouvez pas vous rendre responsable…

10. Sachant que pour un kilogramme de viande de vache par exemple il faut 15.000 litres d’eau, arrêter de manger le corps des vaches (et donc «laisser» cette eau dans la nature) provoquerait de graves inondations et des millions de morts. Vous en serez également coupable.

11. Sachant que les animaux ont besoin de beaucoup de nourriture (souvent prise aux hommes des pays pauvres), ne plus manger d’animaux reviendrait à aggraver la surpopulation mondiale car suite à votre acte irresponsable il n’y aura peut-être plus de famine sur la Terre…

12. Aussi, si les animaux ne sont pas tués, ils nous envahiront et nous connaissons tous, pour l’avoir vu dans des films de science-fiction, le danger que représente un poulet colérique ou un mouton enragé… Hitchcock, avec ses «Oiseaux», serait jaloux… Imaginez, en vrai, «L’attaque des poulets vengeurs», «L’invasion des moutons bouclés» ou «La fulgurante incursion des vaches à taches». Que dieu nous garde !

13. Si nous donnons des droits aux animaux, c’est la porte ouverte à toutes les revendications et à tous les communautarismes. Les batavias, les carottes, les cerises et les bananes revendiqueront, elles aussi, des droits égaux à l’existence. Nous crouleront sous les procès intentés par les comités de défense de ces légumes et fruits, tous nos impôts iront aux tribunaux… Des manifestations monstre se feront dans toute la France. Voici des slogans possibles : «Des droits, des droits, pour les batavias !» , «Les cerises, pas sur les gâteaux !», «Arrêtez, arrêtez, de nous carotter !»…et ce sera fini de la tranquillité publique.

14. Rester tels que vous êtes demeure un acte citoyen car où enterrer ces dizaines de milliards d’animaux ? Il faudrait, sans votre aimable concours, construire beaucoup de fosses communes, ce qui plomberait les finances publiques (en plus, en temps de crise financière…). Mais, par solidarité, vous acceptez de transformer votre corps en fosse commune pour les cadavres d’animaux et pour cela on ne vous remerciera jamais assez.

15. Et la dernière (bien qu’on puisse en trouver tant d’autres puisque tout homme est génie en invention d’excuses) : le fait de devenir végan vous ouvrirait tellement le cœur et l’esprit que vous serez mis devant de nouveaux horizons infiniment plus larges que ce que vous aviez connu jusque là. L’inconnu fait peur et nous savons bien qu’il est autrement plus confortable de rester à l’abri de ses préjugés, cachés derrière le «on», slalomant habilement entre des contradictions profondes, évitant soigneusement toute opposition au corps social. Cette vente et négation de la liberté de votre esprit seront le prix de votre tranquillité sociale et de la paix apparente avec votre entourage. Pour vivre heureux vivons ignorants.

L’empathie

« Aimer c’est vouloir que l’autre soit. »  Augustin

Alors, à mieux y réfléchir, combien d’hommes aiment les animaux qu’ils mangent, dont ils portent la peau, sur lesquels ils font des tests ou qu’ils humilient et tuent pour se divertir ?